Dans le doute !

Voilà qui est fait, 

J'ai terminé mon premier triathlon "S" de la Saison, ce dimanche. Il a fait un temps magnifique, soleil et chaleur était au rendez-vous.

Parfaite météo pour un premier, bien que j'ai eu quand même un peu chaud ! 

Départ à midi, ça me change mes habitudes. D'ordinaire, les distances "S" se déroulent plutot le matin pour des démarrages à 9 heures. Ce nouvel horaire, m'oblige à gérer l'alimentation différemment. J'avale mon petit déjeuner vers 6 heures du matin, il me faut donc manger quelque chose entre 6 heures et 12 heures ! Ce sera une banane à 10h30 ! 

8 heures et demi, rendez vous avec bernadette, on charge mon vélo et mes affaires, (surtout ne rien oublier), dans sa voiture et hop, en route, direction Vieilles- maisons-sur-joudry. Triathlon de l'etang des bois. 

Nous arrivons bien en avance, et déjà les participants du  "XS" du matin sont en pleine effort. La fête du sport bat son plein ! L'endroit est très joli, boiser comme j'aime, tout va bien.

Nous récupérons nos dossards, puces et autres. Embrassons des copines d'autres club, discutons et très simplement, nous occupons, nous préparons jusqu'à l'ouverture du parc à vélo. 

A l'entré du parc, l'arbitre m'ordonne de serrer la jugulaire de mon casque. Je m'exécute. Et me voilà à ma place, concentrée et exécutant les gestes rituels. Je pose mon casque sur le guidon, les lunettes coincées dedans, le porte dossard devant, pour ne rien oublier au départ du vélo. Important car cela peut coûter cher, les arbitres sont parfois à cheval sur le règlement ! Chaussure de vélo d'un coté et de l'autre mes runnings, petite serviette pour s'essuyer les pieds ...etc ! tout est en place. J'enfile ma combinaison, je suis prête. Il est encore tôt et on est loin du départ.  Du coup ça laisse du temps pour penser, et là c'est pas bon, parce que d'un coup, la boule au ventre s'installe. 

Encore une première pour moi, les filles partent 10 minutes avant les garçons, et je ne peux pas m'empêcher de m'inquiter, car je pense qu'ils vont me doubler et même peut être me monter dessus en doublant ! En fait, pas du tout, je serais sortie de l'eau bien avant que le premier mec ne sorte à son tour, ouf !

Sonne midi et en même temps sonne notre départ, me voilà partie pour 750 Mètre de crawl. On part en paquet et je suis gênée par d'autres nageuses, pendant un certains temps... qui dur. Je nage et je me sens bien. je penses à ma respiration, à mes jambes, je m'en sert et puis plus, et de nouveau. j'alterne comme cela jusqu'au bout. Je sors de l'eau et cours jusqu'au parc à vélo ! ça monte du coup je m'essoufle un peu, beaucoup. Ma transition est longue, très longue. je suis obligée de m'asseoire car j'ai la tête qui tourne, j'attend de reprendre mes esprits , je m'équipe et me voilà en route pour 3 tours de vélo. 

Le parcours n'a pas de difficulté majeure, un peu de vent de face sur une petite partie, mais rien de bien difficile. Je m'hydrate, car je sais combien je peux avoir très vite soif en course à pied. La course à pied à laquelle  je pense pendant tout le temps que je suis sur  mes deux roues.  Si bien que je fais mes trois tours sans trop y réfléchir. Je vois des gars, en paquet  me doubler à toute vitesse, des girls'triathlètes aussi ! Je ne cherche même pas à m'accrocher. De toute façon je sens bien que je roule déjà un peu plus vite que ce que j'ai l'habitude de faire. Et il y a la Course à pied après, et je dois garder de l'énergie pour le dernier enchaînement. 

Le dernier enchaînement, nous y voilà, la course à pied tant redoutée. Je pose mon vélo, jette le casque, change de chaussure, tourne mon dossard pour qu'il soit visible devant. Me voilà partie pour finir cette compétition du jour sur un parcours de 2 tours. Dés le départ c'est l'enfer, je surventile, j'ai du mal à respirer. Je marche pour reprendre mon souffle, ensuite c'est les jambes, les mollets, j'ai mal et de nouveau je suis obligée de marcher. Comme cela sur les 3 premiers kilomètres, puis je commence à  me sentir un peu mieux, je trouve ma vitesse de croisière, et je trottine tranquillement sur les deux derniers kilomètres. Je réfléchie à l'après, je pense à mon objectif. Et la le doute s'installe...! 

Dans le doute...

Comment vais-je arriver à courir 21 kms après avoir fait 1.9 kms de natation et 90 kms de vélo ? Comme ça, et à ce moment précis de la compétition, ça parait tellement impossible ! Je termine mon triathlon assoiffée, déçu par la course à pied, mais émue par les filles qui m'ont soutenue. Bernadette, Nathalie... et toutes celles et ceux qui m'ont encouragée sur la course à pied. L'esprit triathlon ! 

Dans le doute...

mais pourtant j'y crois. Je vais continuer à m'entrainer. J'ai perdu une  bataille mais je n'ai pas perdu la guerre ! Je sais, parce que je l'ai déjà fait, que je peux mieux faire ! Après la déception, la rébellion. Il me suffit de m'entrainer encore et encore. Il y a eu les maladies de cet hiver, les blessures, la côte cassée ! Je relativise, j'ai perdu beaucoup de temps avec tous ces petits tracas de début de saison ! ça n'excuse rien, mais ça peut expliquer.

Il y a beaucoup de boulot, c'est sûr. La route est encore long, c'est sûr aussi ! 

Mais "Demain se construit chaque jour, demain se construit durant chaque sortie" Et dans mon cas précis sur chaque épreuve aussi ! 

Comments

[Fabrice Pion]

Hello ma Gégé !

Eh oui, Vouglans, c'est dur, mais... C'est encore loin... Alors dis-toi que "Le chemin fait parti de la messe".

Et sinon, vu ton titre "Dans le doute" : en droit, notamment du travail, lorsque un doute subsiste, il profite au salarié.

Bon vent pour la suite !

Bise !

[Flo]

Bravo ma GG !! Lache rien surtout !!

[sev64]

Sincerement,sois fiere de toi! Tu n'as pas perdu de bataille comme tu le dis,au contraire,ton corps ta demandé de t'arréter,mais tu t'es battu, et tu as gagné! Tu as mis plus de temps que tu ne le voulais?et alors?? Tu as passé la ligne,et nombreux sont ceux qui se seraient arretés. Moi je dis chapeau!

(Désolée on ne se connait pas,mais javais envie de te feliciter! ;-) )